- Châle homme ! je dis... J'oses t'apostropher ainsi Face à ton visage de fouine. - Tu chuintes ou alors tu chouines ? Ceci je ne puis le comprendre Il faut rendre ou prendre ?
Ici nous vivions. Sons stridents et explosions,
Dans ce ciel de trainées strié, Tuant nos ainés.
Face au clown que cela attriste.
Dans la riposte tous artistes
Du cataclysme c'est la trame,
Afin d'affronter tous les drames
Tous
frères vont former un rang
L'un s'en tirant, l'autre
mourant
La peau de l'un ne vaut pas
cher,
De l'autre restera la chair.
Partir, il y a là de quoi hésiter
Au final, n'y a que pas y rester.
L'homme triste aiguisa sa lame
Sa femme essuyant une larme.
Surgirent des crimes de masse Laissant le monde dans l'impasse. Lorsque la haine déboula Aucun humain ne l'excusa. Sur les sillons un ciel maussade Peuplé de la mort qui musarde. Vois cette terre où tout est sale, Ancien territoire ancestral.
D'autres sont mus par un attachement
C'est par un atavisme surement
Sur ce sable où il n'y a rien qui pousse,
Pas d'estime, que le stress et la frousse.
L'un fut parmi les survivants qu'on ne gaza pas,
L'autre quand il apprit tout cela s'en agaça.
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- Sale âme ! Maudit !
Pas d'Eden, pas de paradis.
Quelle terre me reste-t-il ?
- Chien retourne dans ton chenil !
Pour les tiens exode et exil,
Couverts de mépris...Ici on s'installe
Colonie va avec colline
C'est idéal pour qui domine
La proie qui détale.
Croisant les fils, tissant la toile
De cette salvatrice voile
Menant au pays qu'on admire
Ou que l'on a en point de mire.
L'assistanat ou le pouvoir
C'est un choix qui peut émouvoir.
Lacéré au canif, l'accord
Ne recherchera plus les torts...
Terre maudite, certains y accostent,
Pour d'autres, tenir ou partir, choix atroce.
Bien trop lointain le temps des preux
Pour s'imaginer paladin
Ou méprisable baladin.
Aujourd'hui on serait heureux
Si n'existaient tous ces tourments
Sans terre arable pas de pain
Pas d'huile que du suif malsain
Et là-haut un dieu qui nous ment.
Qui trahit et qui terrorise ?
Et tout ce feu qui donc l'attise ?
C'est le suicide ou bien l'écocide ?
C'est l'extermination génocide...
N'étant pas sortis par la cheminée
C'est jusqu'ici qu'ils avaient cheminé
A l'abject troupeau pas de respect et pas d'estime.
Ce n'est pas à la paix que les dieux le prédestinent. |