ALEA JACTA EST ...
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dans ce jardin public à l'affut des gardiens adultes nous étions comme des collégiens folle découverte de l'instant fugitif tu n'es qu'une femme mais à nulle autre pareille des lieux inaccessibles furent nos refuges
mes yeux se remplissaient de ton intimité enchantement connu et pourtant renouvelé ton corps dégageait une chaude humidité d'où me venait l'envie d'en atteindre la source soudain le monde environnant n'existait plus seul comptait le message intense de nos sens instant fugace qui remplit pourtant l'existence tu m'as tout donné moi sauvage j'ai tout pris comme fous nous nous sommes épuisés de plaisir autant de désir ne peut finir qu'en plaisir mille soubresauts incontrôlés nous agitaient tendre régression exubérance de l'amour et mille souvenirs de nos assauts m'assaillent quel temps perdu que l'innocence de l'enfance vieillesse insolente quel temps pour les regrets loterie, destin d'une rencontre magique orgiaque festin d'une rencontre tragique
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© 2004 NULLART vs. Kinka "1968, une révolution poétique"
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